Connaissez-vous bien le métier de Sage-Femme ?

Lycéens ou parents de futurs bacheliers, vous doutez encore du parcours après le lycée? A l’approche de l’orientation post-BAC et du cursus Parcours Sup’, découvrez la profession de Sage-Femme avec Malika.

Nous laissons la parole à Malika Goune, Sage-Femme.

Malika déclare : « Méconnu par la plupart d’entre nous, le métier de Sage-Femme fait partie des 3 professions médicales avec les médecins et chirurgiens-dentistes. En effet, pour être Sage-Femme il faut suivre le cursus de la première année de médecine et généralement on travaille à fond pour avoir Médecine. Cependant, 5 années d’étude suffiront pour aboutir à notre statut de Sage-Femme ! Puis en fonction du classement, on choisit son orientation médicale. D’où le fait probablement que peu d’hommes intègrent cette filière qui leur semble trop féminine. A savoir qu’il s’agit d’un réel métier médical avec énormément de responsabilités médico-légales, ce n’est en rien un métier seulement réservé aux femmes ! L’histoire fait paraître la profession comme exclusivement réservé à la gente féminine, entre l’appellation de matrone puis de Sage-Femme. Le terme de maïeuticien a essayé de s’intégrer, il reste cependant très peu utilisé. De nos jours, je parlerais plus d’un manque d’informations concernant l’orientation, cela à toutes échelles confondues. On a notre BAC, ce fameux sésame qui peut nous faire entrer dans n’importe quelle faculté ! Mais entre nos fantasmes de ce qu’est véritablement une profession et ce qu’elle est vraiment on descend de 10 étages… En ce qui concerne le marché du travail, on se permet de rêver encore. ».

Malika souhaite partager l’éthique guidant sa pratique de Sage-Femme : « Mon souci quotidien dans ma pratique est que toute femme ait le droit à un accompagnement médical et psychologique, cela à n’importe quel âge. C’est la magie du monde de la Sage-Femme ! Univers exaltant qui concerne tous les âges : Du fœtus à la femme ménopausée. Je mets un point d’honneur à ce qu’une réelle relation de confiance se noue entre ma patiente et moi. J’apprécie être cette interlocutrice privilégiée me permettant d’analyser les situations à risque. Effectivement, je suis attentive aux femmes victimes de violences conjugales (sujet de mon mémoire de fin d’étude). Ma place en tant que professionnelle de santé me permet vraiment de leur tendre la main à tout moment ! »

Bonne journée sur MF Radio,

Angèle H.